Endoprothèses coronaires enrobées de sirolimus ou de paclitaxel : méta-analyse des études chez le patient diabétique
Les manœuvres de revascularisation coronaire sont moins performantes chez les patients diabétiques. L’angioplastie percutanée est grevée d’un taux élevé de resténose et de récidive de la morbi-mortalité cardiaque, y compris après mise en place d’une endoprothèse («stent»). Le stent enrobé d’une substance réduisant le phénomène de resténose (rapamycine ou sirolimus, paclitaxel) donne de meilleurs résultats angiographiques avec une réduction significative du risque de resténose à 6-12 mois, ce qui s’accompagne d’une diminution de l’incidence des événements cardiaques majeurs. Nous présentons une méta-analyse des résultats de six essais ayant inclus un total d’environ 700 personnes diabétiques qui ont fait l’objet d’une sous-analyse particulière a posteriori. Les résultats prometteurs observés avec les stents enrobés méritent d’être vérifiés dans de grandes études prospectives spécifiquement réalisées chez des patients diabétiques.