PREVENIR LE JEU EXCESSIF DANS UNE SOCIETE ADDICTIVE?
Vers une approche bio-psycho-sociale des addictions comportementales
Simon Olivier, RIHS-MIDDEL Margret, Dunand Caroline,
Cet ouvrage collectif traite de tous les domaines pertinents de la problématique du jeu excessif.
Cet ouvrage collectif est l’une des rares publications francophones traitant de tous les domaines pertinents de la problématique du jeu excessif et regroupant les principaux acteurs du domaine au niveau européen, ainsi qu’une contribution de nombreux auteurs internationaux.
Qu’est-ce que le jeu excessif ? Quelle compréhension pouvons-nous en avoir dans une perspective bio-psycho-sociale ? Ces connaissances auront-elles un impact sur nos interventions tant au niveau individuel que populationnel ? Nos sociétés ne contribuent-elles pas à favoriser les conduites addictives dans leur paradigme consumériste ?
Qu’il soit intervenant dans le domaine médico-psycho-social, chercheur, intervenant des professions juridiques et économiques ou citoyen engagé, le lecteur tirera profit d’un important travail de définition du jeu excessif, pathologie emblématique de la modernité. Le présent ouvrage permet d’appréhender cette problématique tant au niveau historique, que diagnostique ou épidémiologique, pour les différents types de jeux, et ce depuis les neurosciences jusqu’à la santé publique, décrivant les différentes politiques nationales, les interactions avec l’industrie du jeu en termes de développement durable, les programmes de prévention et de thérapie, et les nouvelles approches.
Caroline Dunand est psychologue chargée de recherche, Margret Rihs-Middel est Docteur en psychologie, cheffe de projet de recherche, et Olivier Simon est médecin-psychiatre, chargé de cours ; tous trois attachés au Département de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire vaudois (DP-CHUV), à Lausanne.
Préface du Professeur Jacques Besson du Service de psychiatrie communautaire au DP-CHUV, du Professeur Pierre-André Michaud de l’Unité multidisciplinaire de santé des adolescents du CHUV, du Professeur Michel Reynaud du Service de psychiatrie et addictologie de l’Hôpital Paul-Brousse (région parisienne), et du Professeur Jean-Luc Venisse, directeur du Pôle d’addictologie et psychiatrie du Centre