Sommaire
00:00 Introduction : les infections cutanées vues par le médecin généraliste
01:45 Cas 1 : Impétigo bulleux, frottis et antibiothérapie adaptée
04:30 Dermohypodermite bactérienne : signes de gravité et traitement
07:15 Infections fongiques et érythrasma : comment les différencier ?
10:00 Herpès cutané : panaris, eczéma herpéticum, urgences
13:30 Monkeypox : tableau clinique, PCR, isolement, déclaration obligatoire
16:20 IST cutanées : syphilis secondaire, diagnostic et traitement
18:40 Gale et pédiculoses : diagnostic dermoscopique, ivermectine
21:00 Quand faire un frottis ? Que rechercher d’autre ?
23:00 Conseils pratiques : traitements topiques, hygiène, désinfection
25:00 Conclusion : réflexes à avoir, erreurs à éviter en pratique
Résumé
Lors de cette formation, les pathologies dermatologiques fréquentes en médecine générale ont été présentées sous forme de cas cliniques interactifs avec un quiz. Le premier cas concernait un impétigo bulleux, illustrant l’importance de réaliser des frottis bactériens et viraux pour confirmer le diagnostic. L’impétigo est très contagieux, souvent dû au staphylocoque doré ou streptocoque A, et traité localement ou par antibiothérapie orale selon l’étendue. Le deuxième cas abordait une localisation atypique d’impétigo chez une travailleuse du sexe, insistant sur l’importance de ne pas négliger les diagnostics fréquents.
Une dermohypodermite aiguë chez un patient diabétique a permis d’aborder les signes de gravité, la recherche de la porte d’entrée (intertrigos, mycoses, plaies), les traitements (amoxicilline-acide clavulanique ou clindamycine), et les critères d’hospitalisation. L'érythrasma, souvent confondu avec une dermatophytose ou un intertrigo, a été présenté : il se confirme par lampe de Wood (fluorescence rouge corail) et se traite localement ou par voie orale.
La syphilis doit être évoquée devant toute ulcération génitale, et un bilan IST complet est systématique. L’herpès et ses formes atypiques (panaris herpétique, eczéma herpéticum) nécessitent un diagnostic rigoureux sans incision chirurgicale. Le monkeypox a aussi été abordé : diagnostic difficile, isolement du patient et déclaration obligatoire. La gale, fréquente en collectivité, se confirme par dermoscopie et se traite par ivermectine (ou perméthrine chez l’enfant).
Enfin, d’autres causes de prurit génital ou du cuir chevelu comme les morpions, oxiures, ou poux ont été évoquées avec leurs traitements. Le message-clé est l’importance du frottis devant toute lésion douteuse, la recherche systématique des autres IST et les mesures associées (repos, désinfection, physiothérapie, etc.) pour une prise en charge complète.