Sommaire
00:00 Introduction et présentation du cas clinique
02:12 Analyse des facteurs de risque et diagnostic
04:08 Importance de l'échocardiographie
04:53 Recherche des causes sous-jacentes
06:40 Influence des modulateurs de maladie
07:12 Épidémiologie de l'insuffisance cardiaque
09:00 Impact sur la mortalité et les réhospitalisations
10:02 Classification selon la fraction d’éjection
11:37 Algorithme de traitement de l’insuffisance cardiaque
12:54 Importance de l’introduction rapide des traitements
15:19 Études clés et bénéfices des médicaments
17:10 Impact des inhibiteurs du SGLT2 et autres thérapies
19:36 Éligibilité des patients aux traitements
21:04 Résultats cliniques et bénéfices de la quadruple thérapie
22:26 Prise en charge personnalisée et autres options
23:57 Exemple de titration rapide d’un traitement
24:56 Stratégie de transition entre l'hôpital et l'ambulatoire
27:24 Étude STRONG-HF et impact sur la prise en charge
29:56 Effets de l’optimisation thérapeutique
31:27 Conclusions et recommandations pratiques
Résumé
Cette présentation traite de l'insuffisance cardiaque, avec un accent particulier sur la transition entre l’hospitalisation et le retour à domicile. Après un cas clinique illustrant une insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite (HFrEF) due à une mutation pathogénique de la titine, l’exposé aborde l’épidémiologie et les défis liés au diagnostic. L’importance des examens complémentaires, tels que l’échocardiographie et l’IRM cardiaque, est soulignée pour confirmer le diagnostic et identifier l’étiologie sous-jacente.
Les recommandations récentes insistent sur l’instauration précoce des quatre classes thérapeutiques majeures : IEC/ARNI, bêtabloquants, antagonistes des récepteurs minéralocorticoïdes (MRA) et inhibiteurs du SGLT2, avec une introduction rapide et une titration agressive pour maximiser le bénéfice pronostique. L’étude STRONG-HF a démontré que cette stratégie intensive réduit la mortalité et les réhospitalisations à six mois.
La prise en charge post-hospitalisation est cruciale, avec un suivi rapproché et une surveillance biologique incluant la fonction rénale et le NT-proBNP. L’optimisation thérapeutique améliore également la déplétion volémique, réduisant ainsi le besoin en diurétiques. Enfin, la réadaptation cardiaque est essentielle pour améliorer la tolérance à l’effort et réduire le risque de récidive. Une organisation adaptée du suivi ambulatoire est nécessaire pour garantir l’efficacité de cette approche thérapeutique.