Sommaire
00:00 Introduction et objectifs de la présentation
00:35 Principe de la densitométrie osseuse et méthode de mesure
01:36 Évolution de la densité minérale osseuse au cours de la vie
02:35 Pourquoi mesurer la densité minérale osseuse ?
03:39 Comment interpréter un rapport de densitométrie
05:03 Comprendre les valeurs de T-score et Z-score
07:11 Quelle valeur utiliser selon le contexte clinique ?
08:58 Différence entre définition opérationnelle et clinique de l'ostéoporose
09:51 Études de cas et exemples pratiques
13:15 Suivi et interprétation des résultats sur le long terme
15:19 Analyser les écarts et éviter les erreurs d'interprétation
20:14 Impact des technologies utilisées sur les résultats
21:10 Checklist pour une interprétation optimale
22:11 Conclusion et messages clés
Résumé
La densitométrie osseuse, ou absorptiométrie biphotonique aux rayons X, est l’examen de référence pour évaluer la densité minérale osseuse (DMO) et le risque fracturaire. Elle repose sur l’émission de deux faisceaux de rayons X permettant de différencier l'absorption par les tissus mous et par l'os. L’interprétation des résultats repose principalement sur deux indicateurs : le T-score, qui compare la DMO du patient à celle d'une population jeune et en bonne santé, et le Z-score, qui la compare à une population du même âge, sexe et origine ethnique. La définition opérationnelle de l'ostéoporose selon l'OMS se base sur un T-score ≤ -2,5, applicable chez les femmes ménopausées et les hommes de plus de 50 ans. Chez les populations plus jeunes, le Z-score est privilégié, avec une DMO considérée basse si ≤ -2. L'interprétation clinique doit prendre en compte les antécédents de fracture et les facteurs de risque. Les erreurs d'analyse peuvent survenir en cas de mauvaise sélection des références, d’artefacts radiologiques (arthrose, fractures), ou de changements technologiques entre les machines. La variation significative des résultats doit être évaluée en se basant sur les mesures brutes et non les pourcentages de T-score. Enfin, il est essentiel d'interpréter les résultats en cohérence avec le contexte clinique, en intégrant la DMO à l'évaluation globale du risque de fracture.