Colloques

Capacité de discernement au cabinet: Croisement entre éthique et pratique clinique

Sommaire

00:01 Introduction et objectifs de la session
00:37 Exemples cliniques : cas pratiques de discernement
02:38 Influence du contexte personnel et juridique sur le discernement
04:55 Impact des troubles cognitifs et de l'âge avancé
07:14 Cadre juridique suisse et article 16 du Code civil
08:37 Conditions nécessaires pour évaluer l'incapacité de discernement
10:30 Ordre des représentants thérapeutiques en Suisse
11:42 Processus décisionnel et implication du patient
13:06 Fondements éthiques de la médecine
14:55 Bases éthiques et consentement éclairé
15:49 Application clinique : éléments clés de l'évaluation du discernement
16:51 Comment évaluer la compréhension du patient
18:04 Évaluation de l'appréciation et du raisonnement
19:18 Capacité d'expression et communication du choix
19:57 Gestion des désaccords thérapeutiques et dilemmes éthiques
21:09 Règles pratiques pour l'évaluation du discernement
22:28 Ressources utiles et outils d’évaluation

Résumé

Dans cette présentation, la Dre Kristina Würth, éthicienne clinique au CHUV, explore la notion de capacité de discernement dans le contexte médical, en se basant sur des exemples cliniques, le cadre juridique suisse, et les principes éthiques fondamentaux. La capacité de discernement, essentielle pour le consentement éclairé, repose sur quatre critères : la compréhension, l'évaluation des conséquences, le raisonnement et la capacité d'exprimer un choix. Le Code civil suisse (article 16) stipule que toute personne est présumée capable de discernement, sauf preuve du contraire. Cette évaluation implique d’analyser l'aptitude cognitive et volitive du patient, et de déterminer si des causes comme des troubles cognitifs, psychiques ou l'ivresse peuvent altérer ce discernement.

Le processus d’évaluation clinique s’appuie sur des questions spécifiques pour vérifier la compréhension des informations médicales, l’appréciation des risques, le raisonnement menant à une décision, et l’expression libre de cette décision. L'autonomie du patient, fondée sur les principes éthiques de bienfaisance, non-malfaisance, autonomie et justice, est au cœur de cette démarche. Toutefois, lorsque le discernement est compromis, la décision revient à un représentant thérapeutique désigné, tel qu’un curateur ou un proche, suivant un ordre hiérarchique légal. Enfin, la présentation souligne l'importance d'impliquer autant que possible le patient dans le processus décisionnel, même en cas d'incapacité de discernement.

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